Mon post-partum

Par Marie Mercury

Coucou tout le monde j’espère que vous allez bien. Je vous retrouve aujourd’hui pour un sujet dont j’avais envie de vous parler plus en détails. Mon post-partum. J’ai souhaité, revenir sur cette période, qui avec le recul pouvait s’avérer plus éprouvante que la grossesse. Je vous livre dans cet article mon retour de jeune maman, sans jugement, avec mon ressenti et les solutions apportées aux difficultés rencontrées.

Un post-partum, compris et respecté

Pendant ma première grossesse, je ne me préoccupais que très peu du post-partum. En tout honnêteté j’étais plus angoissée par le déroulement de l’accouchement que par la suite. Je me disais qu’une fois bébé là, tout redeviendrait normal. Pas tout à fait.

Malgré le soulagement de l’accouchement terminé, les douleurs des contractions stoppées, bébé qui va bien et que l’on tient dans les bras. Il y a toutefois des éléments que je n’avais pas pris en compte.

A savoir :

  • Les saignements importants des premières semaines (combien de fois je me suis tachée les premiers jours). J’ai dû demander à mon mari de m’apporter des vêtements en plus haha. Heureusement cela s’atténue rapidement. Mais ce fut déroutant pour moi.
  • La fatigue accumulée pendant l’accouchement, les premières nuits difficiles et hachées avec bébé.
  • La mise en place de l’allaitement, les douleurs des mamelons. La cicatrice de la déchirure qui tire un peu.
  • La fatigue de mon mari. Lui aussi faisait partie de l’aventure. Sa fatigue est liée à la mienne.
  • Je guettais avec une grosse anxiété le fameux « baby-blues »
  • Je me disais, je n’y arriverai pas …

Tout cela accumulé … c’était beaucoup d’un coup. Impossible de le prévoir avant. J’en avais discuté avec mes proches. Mais je crois sincèrement que rien ne peut remplacer l’expérience.

J’ai fait de mon mieux pour accueillir tous ces changements. Étape par étape. Certes, les saignements sont désagréables, mais gérables. Les seins sont douloureux au début de l’allaitement. Mais j’ai réussi à prendre mon mal en patience. J’ai eu la chance d’avoir une équipe de puéricultrice bienveillante qui m’a apporté des conseils et des astuces. Un mari qui m’a soutenu de son mieux (pas toujours facile d’aider dans l’allaitement, car il ne peut le faire à ma place).

Petit à petit, j’ai pris mes marques avec bébé, avec tous ces changements. Tout s‘est fait naturellement. Je ne me suis rien imposé. Pas de régime alimentaire, j’ai laissé mon corps se remettre en douceur. J’ai repris mon poids d’avant grossesse au bout de deux mois (en laissant faire le temps). La routine avec bébé s’est ensuite mise en place tranquillement.

Mon article sur le sujet.

Je me suis sentie, écoutée, respectée, épanouie, comprise. Mes proches se sont montrés patients. Aucune pression, aucun jugement. Bref une femme et une maman comblée. Je souhaite sincèrement la même chose à toutes les mamans.

Prendre soin de son post-partum

Lorsque l’on devient maman, on acquière pour le restant de sa vie la grande et nouvelle responsabilité d’un petit être. C’est une expérience incroyable, déroutante, merveilleuse et déstabilisante.

Tellement déstabilisante d’ailleurs qu’on a tendance à s’oublier… Bébé devient le centre de nos priorités et plus rien d’autre ne compte. Même pas soi…

Devenir maman est un chamboulement assez grand pour se rajouter des difficultés. Voilà pourquoi il est important de faire de son mieux pour prendre soin de soi pendant son post-partum

Si vous allez bien, votre bébé ira bien et votre maternité n’en sera que plus belle. Une maman qui va bien c’est une maman disponible pour son bébé et pour les autres. Le bien-être d’une maman est non seulement essentiel et bénéfique pour elle, mais aussi pour le reste de la famille car il reflètera sur tous les membres de celle-ci.

En revanche, si vous n’allez pas bien, pour diverses raisons, cela aura des répercussions sur la façon dont vous vous occupez de votre bébé. Vous serez moins disponible, fatiguée émotionnellement et votre quotidien n’en sera que plus difficile !

Pour bien vivre son post-partum, il faut s’autoriser à demander de l’aide et accepter.

Aussi n’hésitez pas à demander l’aide à vos proches que ce soit votre maman, belle-maman, amis. J’ai reçu le soutien précieux de ma maman les premières semaines. Ça m’a énormément soulagé. Surtout lorsqu’on revient à la réalité du quotidien (cuisine, lessive, ménage etc..) après le séjour à la maternité.

Prenez du temps pour vous. Après la naissance de mes enfants (j’allaitais) je m’étais organisée pour faire mes première sorties (pendant une heure par exemple sans bébé). Et ça m’avait du bien. Ça m’avait permis de souffler un peu, de me vider la tête, et d’oublier un peu les nuits courtes.

Des amies m’avait offert un soin « massage » de 40 minutes. Un petit moment de relaxation pour « maman » qui m’avait fait beaucoup de bien pour le dos. Pendant que papa gardait bébé.

N’hésitez à faire quelque chose qui vous fasse du bien (même si c’est un bain moussant). Il est aussi essentiel que vous vous autorisiez des moments pour vous, même si vous êtes seules. Les siestes de bébé seront les moments idéaux dans votre journée pour soufflez un bon coup et faire une chose qui vous fait du bien.

Se faire confiance

Écoutez-vous. Faites-vous confiance. Il n’y a que vous qui vous connaissiez le mieux. N’écoutez pas toujours ce qu’on l’on peut dire. « Tu vas ressentir ça », « ça fait super mal », « tu vas forcément l’avoir ».

Pas toujours. Nous ne sommes pas toutes identiques. Nous n’aurons pas toutes le même vécu, le même ressenti et pourtant nous avons toutes accouché.

Par exemple, je n’ai jamais eu le « baby blues » que j’avais tellement appréhendé suite à mes accouchements. J’avais tellement peur, de me sentir triste, découragée, bizarre. J’ai retenu une phrase de mon mari « mais pourquoi anticipé ce que tu vas ressentir, attends de voir ce qui va se passer ».

Il avait bien raison. J’étais fatiguée mais heureuse d’être maman d’une petite fille. J’étais dans ma bulle, et c’était l’essentiel. Et le fait que je me suis remise le plus simplement et naturellement sans aucune pression. J’ai écouté mes besoins, celui de ma fille.

Nous avons par la suite discuté et pris du recul suite à mon premier accouchement. Aussi à la naissance de mon fils, nous avions fait certaines choses différemment. Par exemple, mon mari n’avait pas dormi à la maternité. Il était rentré à la maison et il avait mieux récupéré. Ça peut paraître anodin, mais ce sont des détails qui jouent sur le moral.

En récupérant bien il était plus serein, je l’étais plus également aussi. On ne se créait pas de stress mutuel. Nous étions plus confiant pour ce deuxième accouchement, moins dans l’inédit. Et cela s’est ressenti dans plusieurs petites choses. Moins de douleurs à l’allaitement, moins de gène au niveau des saignements. J’ai perdu mes kilos de grossesse plus rapidement également.

Nous avons écouté nos besoins, nous avions pris du recul. Et tout s’est déroulé pour le mieux. Je suis heureuse d’en garder un souvenir « agréable ».

Mon article au sujet de l’alimentation post-partum qui pourrait vous intéresser.

J’espère sincèrement que cet article vous aidera suite à votre post-partum. Et vous ? Vous aviez anticipé votre post-partum ? Je vous souhaite un bon week-end.

Laissez un commentaire

Dans le même thème...