Coucou tout le monde ! Comment se passe votre rentrée ? Le rythme est de nouveau sportif mais ça fait du bien aussi de le retrouver. Avec la rentrée, la reprise du travail, des activités. On peut se retrouver facilement dépassé, écrasé sous les différentes tâches à effectuer. Mais comment faire pour ne pas être submergé ? Je vous dévoile ici 10 conseils pour alléger sa charge mentale.
Mes 10 conseils pour alléger sa charge mentale
1) Accepter l’imperfection
J’ai lu l’autre jour une phrase dans un article écrit par une psychologue qui a retenu mon attention. » Ce qu’il faut avant tout, c’est accepter que l’on est pas un sur-homme ou une sur-femme. Et accepter que l’on ne peut pas toujours réaliser tout ce qu’on avait prévu. Il n’y a qu’ainsi que l’on peut avancer, en lâchant prise. «
Plus simple à dire qu’à faire ? Et pourtant tellement vrai. Je suis une perfectionniste, et par moment, je reconnais que devoir renvoyer en permanence cette image de femme qui assure au travail, de mère présente à chaque instant, de cordon bleu, de sportive assidue … est pesante. Voire impossible.
Je le reconnais volontiers, je n’arrive pas à être sur tous les fronts. Il faut savoir prendre du recul et se dire « pause », je ne peux pas tout faire. Peut-être faut-il revoir mes priorités ?
2) Eviter les to-do list infaisables
Ces petites listes sont très utiles la plupart du temps. Toutefois, ces listes cumulent bien souvent, un nombre de tâches trop important. En effet, elles finissent à terme par engendrer de la frustration, mais également de la dévaluation.
Il vaut mieux se consacrer à deux tâches importantes, au lieu de vouloir en faire trop.
3) Apprendre à prioriser
Qu’il s’agisse du travail, de la famille, ou avec soi-même. Il nous faut parfois prioriser les tâches de la journée à effectuer. A savoir, faire la différence entre ce qui est impératif et ce qui peut être différé dans le temps. Par exemple, préparer le dîner des enfants est prioritaire sur la fin du repassage.
4) Savoir lâcher prise
Il peut-être bénéfique de lâcher complètement prise sur certains points. Je me répète souvent cette petite phrase » ce n’est pas grave si je n’ai pas repassé le linge aujourd’hui, je ne serai pas une mauvaise maman« . Dédramatiser, remettre au lendemain n’est pas forcément procrastiner.
5) Savoir dire non
Il devient parfois urgent pour ne pas crouler sous les demandes et les tâches inatteignables, de refuser. En effet, « non » est un mot qu’il nous faut prononcer dans certaines situations. Que ce soit au travail ou dans des moments plus personnels. « On ne peut pas ! » Cela ne fait en aucun cas de nous un mauvais individu. Il arrive que l’on s’astreigne à certaines tâches qui ne sont pas nécessaire ou du moins pas à cette fréquence, s’en décharger permet d’alléger la charge de travail.
6) Apprendre à déléguer
Combien d’entres nous ce sont retrouvés pris en étau entre une charge mentale intense et l’envie de tout faire soi-même. Bien souvent je pense « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Or par moment, il est urgent de se poser et d’apprendre à déléguer et partager ses tâches. Pas uniquement le conjoint. On peut demander aux enfants (une fois l’âge requis de participer aux tâches de la maison). Des petits bras qui débarrassent leur assiette, cela soulage aussi. Déléguer c’est faire confiance, cela peut rebuter mais c’est excellent exercice de renforcement de la confiance en l’autre.
7) Demander de l’aide
Non, il n’y aucune honte de demander de l’aide. J’ai mis du temps à le reconnaitre. Mais quand la pression semble insoutenable. Il n’y pas de honte, à venir trouver son conjoint ou un proche pour demander « peux tu m’aider? »
En effet, il m’est arrivé d’entendre mon mari me dire « pourquoi ne m’as tu pas demandé de l’aide ? « . Au début, j’étais frustrée en l’entendant. Je me disais, que ça devait venir de lui naturellement. Toutefois en prenant du recul. A vouloir tout contrôler, je ne lui laisse pas cette possibilité. Au lieu de gagner du temps, et d’aller plus vite. Je me fatigue. En équipe, on partage de nombreuses tâches.
Il ne faut donc pas hésiter à solliciter son entourage avant de s’épuiser. Je peux souffler et profiter des aspects positifs. Préparer le dîner à deux ne semble plus être une corvée fastidieuse et épuisante.
8) Ordonner son intérieur
Bien ranger son intérieur agit comme une sorte de thérapie : en réalité, trier, organiser puis évoluer dans un espace sain et organisé agit positivement sur notre moral et notre bien-être. De plus ordonner, permet d’éviter le gaspillage ce qui rend l’action d’autant plus écoresponsable.
Par ailleurs, il est également bien plus agréable d’évoluer dans un intérieur propre et organisé que dans un intérieur en pagaille. Je suis de la team « organisée ». Car en effet, je ne supporte pas le désordre. Je déteste encore plus perdre ou abîmer mes affaires. A la réflexion, je me dis que ranger est un gain de temps, et procure un sentiment de confort et de sécurité.
9) Faire du tri
Faire du tri, désencombrer, trouver une place pour chaque objet. A vrai dire, faire de la place dans son placard, c’est de fait faire de la place dans son esprit. On se sépare de ce qui ne nous est plus utile. Ainsi nous pouvoir repartir sur des bases neuves. Une sorte de « renouveau« . D’un autre côté, on se dégage du temps pour soi, et on allège sa charge mentale. Cet article sur les 5S devrait vous plaire si jamais.
Pour ma part, je m’organise depuis quelques années deux sessions de tri par an. L’une en septembre, dans le but de bien démarrer la rentrée après les vacances. Et l’autre en janvier. Ainsi j’ai le sentiment de noyer le blues de cette période et de bien débuter la nouvelle année.
10) Prendre soin de sa santé mentale
La santé mentale est un état de bien-être dans lequel nous pouvons, nous réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de notre communauté.
Il s’agit en effet d’un sujet sur lequel je m’intéresse beaucoup. Surtout depuis que je suis devenue maman. Il est fondamental de prendre soin de soi. De s’inclure des petites fenêtres permettant de souffler, de s’octroyer des moments réconfortants (sport, lecture, sortie au ciné etc…).
Quoiqu’il en soit, il n’y aucune culpabilité à prendre du temps pour soi. Au contraire, cela permet de « faire une pause », d’évacuer le stress. Du reste d’améliorer sa concentration et de repartir plus confiant. Je vous recommande cet article si jamais le sujet vous intrigue.
Finalement, il est important de garder à l’esprit que nous ne sommes pas des « robots » et que par conséquent nous avons nos propres limites dont il faut prendre conscience. Accepter l’imperfection, et lâcher prise. Cela peut passer, par exemple de reporter à plus tard certaines tâches, comme demander de l’aide.
En parlant de procrastination. Si ce sujet vous intéresse je vous renvoie à mon article ci-dessous sur la procrastination structurée.
Et vous ? Quelles sont vos astuces pour veiller à votre santé mentale ? J’espère que cet article vous plaira. Je vous souhaite un excellent week-end.